Jacques de Saroug

Évêque de l’Église syrienne orthodoxe et poète, qui écrivit sept cents soixante-trois sermons en vers, surnommé pour cela la « flûte du Saint-Esprit ». Un tel exploit religieux lui coûta très cher : il fut assisté par soixante-dix secrétaires pour tirer des Écritures Saintes et des vies des saints les faits dont il avait besoin. Ses sermons étaient en général consacrés à la condamnation de la débauche, à la glorification de la virginité et, bien entendu, à la Vierge Marie, même si Jacques ne reconnaissait pas le dogme de la conception virginale en lui-même.